Le secteur immobilier est un secteur dans lequel les travailleurs sont constamment confrontés à des situations extrêmes dans l'exercice de leur travail. C'est toujours la zone qui enregistre le plus grand nombre d'accidents du travail.
Il est alors du devoir de l'employeur de garantir la protection de ses salariés en tous lieux, notamment ceux en hauteur. Quelles sont donc les obligations de l'entreprise dans de tels projets? Les réponses dans cet article.
Travail en hauteur : que dit la loi?
Un chantier de construction est le lieu où se déroulent toutes sortes d'activités afin de livrer un bâtiment. Les travaux en hauteur sont considérés dans la mesure où ils sont effectués à partir d' un point surélevé et non au sol. Pour les travailleurs, cela représente des risques énormes auxquels ils doivent faire face au quotidien.
Bien que le Code du travail ne donne pas de définition précise de cette notion, il est néanmoins du devoir de l'entreprise d'assurer la protection de ses salariés. A cette fin, selon la réglementation, l'employeur est tenu de prendre des mesures pour garantir la protection de ses travailleurs. Ces différentes obligations de la société s'articulent autour des points suivants :
– évaluer la situation dans son ensemble et identifier les risques qui ne peuvent être évités, – prendre des mesures pour pallier les causes de ces dangers et non leurs conséquences, – mettre en place des mesures de protection des travailleurs en amont, – sensibiliser les travailleurs aux différents risques encourus dans le contexte de leur activité sur un chantier en hauteur.
Toutes les provisions représentent des actions préventives qui doivent être réalisées par l'entreprise. Pour cela, des équipements de sécurité doivent être installés pour éviter les risques de chutes.
Le filet antichute : équipement indispensable dans un travail en hauteur
Après une évaluation de la situation générale du chantier, l'employeur peut identifier les équipements de sécurité à installer pour la protection des employeurs. Ainsi, puisqu'un accident n'empêche jamais, le filet antichute est un équipement indispensable pour les travaux en hauteur.
Fabriqué en matériaux résistants et élastiques (polyamide ou polypropylène), cet accessoire réduit considérablement le risque de chute. De cette façon, des accidents ou des blessures graves peuvent être évités pour un grand nombre de travailleurs travaillant sur les chantiers de construction d'un pont ou d'un bâtiment.
Il s'agit alors d'un système de protection collective que l'entreprise peut mettre en place comme le préconisent les dispositions du code du travail. Pour toutes les raisons évoquées ci-dessus, il n'est plus nécessaire de démontrer l'intérêt d'un filet de sécurité construction, car il protège aussi les riverains.
En effet, lors de l'exécution de travaux en hauteur, il n'est pas rare d'observer des chutes de débris ou de matériaux (débris, câble électrique et machine). Il s'agit donc d'un équipement de prévention multifonctionnel dont un employeur de l'industrie de la construction devrait se doter.
Les filets antichute existent en différents modèles selon la longueur et le type de maille. Sa fabrication doit également respecter les normes NF EN-1263-1, NF 1263-2 et ISO 1806.
filets à débris
C'est un filet de sécurité dont les mailles sont particulièrement serrées. C'est l'équipement de protection collective par excellence qui empêche la chute d'objets, mais aussi celle de vos travailleurs.
Extrêmement résistante, elle s'installe facilement sur vos chantiers pour tous travaux effectués en hauteur. Contrairement au filet antichute qui s'installe horizontalement, celui-ci s'installe verticalement sur la façade de bâtiments ou d'infrastructures.
Quel que soit votre budget, il existe de nombreux filets à débris que vous pouvez utiliser dans le cadre des directives du Code du travail.
Autres équipements de protection collective
Le Code du travail met un accent particulier sur les dispositifs, matériels ou accessoires de protection collective des travailleurs sur les chantiers. Il est donc indispensable qu'un chef d'entreprise les connaisse.
les balustrades
Il s'agit d'un ensemble d'éléments (rails, plinthe, poteau) fixés entre eux pour offrir aux travailleurs une protection efficace contre les chutes de hauteur. Ils sont le dispositif de protection collective le plus utilisé sur les chantiers.
Le choix d'un garde-corps dépend en grande partie de l'angle que forme la surface du plan d'évolution avec l'horizontale. Il existe donc trois catégories de garde-corps :
– catégorie A : les garde-corps de cette catégorie sont choisis lorsque l'angle d'inclinaison du plan de travail avec l'horizontale est inférieur à 10°, – catégorie B : ces garde-corps sont choisis pour un angle d'inclinaison inférieur à 30° ou une pente inférieure inférieure à deux mètres, – catégorie C : ces garde-corps sont utilisés pour un angle d'inclinaison du plan de travail par rapport à l'horizontale compris entre 30° et 45°.
La fabrication des garde-corps est soumise à la norme NF EN 12811-2 concernant les matériaux utilisés et à la norme NF EN 13374+A1 concernant les exigences de performances. Avant de procéder à l'achat de cet appareil, vous devez vous assurer que le fabricant respecte effectivement ces réglementations en vigueur.
Le réseau de marquage
Il s'agit d'une mesure de protection spéciale utilisée pour indiquer l'emplacement d'une zone dangereuse. Habituellement de couleur très vive, il peut facilement être enroulé autour d'un poteau ou d'une barre de fer.
passerelles
Toujours dans le souci de garantir la protection collective des travailleurs, l'entreprise peut ordonner l'installation de passerelles. C'est un dispositif qui permet à tous les travailleurs de se déplacer d'une zone dangereuse à une autre en toute sécurité.
Robustes et antidérapants, ils permettent de limiter les chutes et garantissent ainsi la sécurité du personnel sur le terrain. Pour un travail en hauteur, il est recommandé d'acquérir des passerelles métalliques pour leurs propriétés antidérapantes.
Équipement de protection personnel
Une fois la sécurité collective garantie, l'entreprise doit également s'assurer que tous les travailleurs sont protégés individuellement. Cela nécessite la mise à disposition d'équipements tels que :
– harnais de protection pour limiter les coups lors d'une chute, – gants de protection pour éviter tout risque de coupures, – casques de protection pour protéger le travailleur des chutes d'objets ou de débris, – lunettes de sécurité pour protéger les yeux du travailleur contre la chute de particules de solvant ou la poussière par exemple, etc.
Les équipements de protection individuelle (EPI) varient en fonction du type de chantier et des risques auxquels les travailleurs sont confrontés. Il est également important que l'EPI soit de bonne qualité, car un équipement défaillant peut provoquer des drames.
Dans une telle situation, votre responsabilité en tant qu'entreprise est énorme et pourrait entraîner des poursuites pénales. Vous avez donc l'obligation de vous assurer d'offrir à vos travailleurs une protection conforme aux normes en vigueur.
Organiser des séances d'information.
En application de l'article R. 4323-1 du Code du travail, l'employeur est tenu de programmer des séances d'information pour ses travailleurs. C'est plus exactement une occasion de partager avec les travailleurs les dangers liés à l'exercice de leur fonction. Ils peuvent alors mieux comprendre ce qu'ils vont faire sur le terrain.
Le principal avantage de cette initiative est de maintenir l'alerte des travailleurs afin qu'ils soient plus prudents sur les chantiers en hauteur. Ces séances doivent également servir à les informer sur l'utilité de chacun des supports de protection mis à leur disposition.
Bref, une entreprise de construction a une grande responsabilité dans le bon développement des activités dans un travail en hauteur. Vous devez donc vous assurer de remplir votre rôle en mettant en place les actions nécessaires pour protéger vos travailleurs.